Ma passion pour le sport automobile s’est forgée très tôt grâce aux pilotes autrichiens tels que Rindt, Marko, Koinigg et Lauda. À 16 ans, j’ai commencé le karting, mais j’ai dû arrêter prématurément car je le cachais à mes parents. Plus tard, des contraintes financières m’ont empêché de poursuivre moi-même une carrière de pilote. Je me suis alors consacré à trouver des sponsors et à contribuer à la construction d’une équipe performante qui a couru en Formula Ford, Super Vee et F3 — jusqu’à ce qu’un accident tragique mette brutalement fin à cette aventure.

Après une longue pause, je suis revenu au sport automobile vers l’an 2000, au volant d’une Formula Ford Zetec. À partir de 2004, j’ai couru en Classic Formula 3 avec une Ralt RT1 Toyota, avant d’ajouter une Chevron B39 pour participer à la catégorie Formula Atlantic de la F2 Classic Interseries.

Parce que seules les monoplaces sont de véritables voitures de course.

La Ralt RT1 fut l’une des voitures emblématiques de son époque, conçue par le légendaire Ron Tauranac, qui avait auparavant signé tous les modèles Brabham avant l’arrivée de Bernie Ecclestone. Son génie résidait dans sa simplicité : une plateforme polyvalente, adaptable à quatre catégories de Formule différentes.

Il en allait de même pour la Chevron B39. Imaginée par un ingénieur autodidacte, elle était rapide, étonnamment facile à piloter et visuellement marquante.

Quant à l’efficacité… si l’on compare avec les voitures de course modernes, il est frappant de voir combien peu de matériaux, d’outils et d’énergie suffisaient à l’époque. Aujourd’hui, une monoplace moderne contient plus de câblage que plusieurs centaines de voitures de cette génération réunies.